Session #1 Octogone!

SCRIPT POUR TOMBEAU (phase de création #1)

Script  peut signifier partition, texte. Le script n’est pas un objectif à atteindre.

Il est comme une grille, l’environnement dans lequel se développe l’expérience.

A Éléments

1 sons : 

  1. Enregistrement des voix de guinéens parlant la langue KAKABÉ enregistrés par Sasha V, à qui je rends hommage lors de cette session de création.

Diffusions : les portables des participants et/ou du public

  • Podcast d’émissions de RFI 

Diffusions : les portables des participants et/ou du public

  • Enregistrement de la violiste L. Boulanger 
  • Voix live de Michael et des étudiants

2 danse

Michael propose un mix entre le solo Lueur d’espoir et les impros au Musée du Louvres OU duo / Valse  Laure et Michael

Les étudiants portent 8 tableaux, ils font corps avec eux.

3  Mis en Espace

Au sol, un  grand octogone tracé avec des bandes de couleurs ( utilisés en athlétisme, en basketball et en rééducation kiné) délimite l’espace de danse, l’espace des spectateurs.

4 Œuvres plastiques

8 peintures : 4 format 120x195cm, 2 format 220×120 cm, 2 format 240×120 cm

B DÉROULÉ

Son : silence ( ?)

Arrivée des tableaux/étudiants.

Disposition aléatoire dans l’Octogone.

Les tabeaux tournent sur eux même

Son : Viole, Chaconne de Sainte Colombe en ré mineur : danse en duo

Arrivée du duo, les tableaux se meuvent.

Petit à petit ils forment un octogone au centre de l’espace. 

La musique finit., Les étudiants se mettent à énoncer à voix haute une prière/chanson/ cris en lien avec une expérience intime liée à la mort.

Puis l’octogone de peintures se disloque, chaque étudiant lache sa peinture et sort son portable en se mettant en marche. 

Du téléphone, on entend un enregistrement des Kakabés issus de la base de données du CNRS (Pangloss) ou  un épisode de « priorité santé », émission de RFI.

Le son est très important . Je souhaite un bain sonore, c’est à dire un peu comme dans l’histoire de BABEL ( Ancien Testament)

Octogone ! est un projet expérimental.

Il interroge les ressources spécifiques d’un corps dont l’état est conditionnée par une maladie neurologique inconnue.

Les compensations mis en place par un corps féminin lesté d’un handicap singulier dans le champ médical sont-elles sources de création ? Dans quel(s) domaine(s) de la création le corps ébrieux peut être envisagé comme une terre fertile, si tous les domaines hormis celui de la musique, sont perçues «de manière anormale » ?

Mon corps pathologique n’est lisible en tant que tel que par les professionnels de la santé.

Dans les espaces publiques, mon corps  a été et est encore la cible des stigmates et des blessures qu’on inflige aux femmes en état d’ivresse, ou aux êtres marginaux. Lutter contre ces agressions, rétablir l’intégrité de mon corps passe par l’effort pour être sereinement ce que je suis hic et nunc, ici et maintenant, avec vous dans l’espace public . 

être et vivre  avec un trouble inconnue et l’exprimer, puisque je suis artiste, c’est ma visée, maon désir, mon plaisir. Cette forme expressive doit être une force motrice pour un dmieux être collectif, puisque ma responsabilité de mère consiste à œuvrer pour que mon enfant puisse s’épanouir croître dans le monde futur.  Mon hypothèse de travail est que mon corps ébrieux est capable de  fédérer une performance collective caractérisée par une vulnérabilité fertile. Cette vulnérabilité fertile nécessite d’être théorisée ( pourquoi ?). C’est  dans le cadre de modules pédagogiques ajustés que le ton le plus juste pourra être trouvé pour décrire sans aucun risque ce que la vulnérabilité fait aux corps. 

Cette expérience collective se déroule sur une année universitaire et s’insère dans un cursus de formation artistique pluridisciplinaire supérieure.

Octogone ! est bâti autour de mon expérience mêlée de création et de vie. La dialectique à l’œuvre entre vie et ( gestes de) création est troublée, chez moi, par une maladie neurologique d’origine inconnue. Je saisis l’inconnue de ma maladie comme béance épistémologique que je m’efforce d’apprécier en tant que         femme, dans le domaine de la pédagogie et de la maternité, et enfin, dans le domaine de la création. 

Autour de trois types d’événements familiers transposés dans l’espace et le temps propre à une performance publique, je souhaite explorer comment aimer vivre avec le trouble.

Le        deuil,   le         défilé,  le         jeu       sont     les       trois     grilles  sur       lesquelles       s’organisent    la         composition    de            l’année            de        création          de        Octogone !.

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