En hommage à Gianni Burattoni, cette série de peinture. Je me suis apprise artiste avec Gianni. Il m’a donnée le nécessaire pour que je m’exprime dans les arts plastiques : la couleur, le trait, la trace, quoi que ce soit qui que ce soit ou que ce soit. La bonté du pédagogue Gianni est une des choses les plus précieuses que je connaisse.

 

Les légendes mythiques et cruelles qui racontent et donnent les sens de nos vies portent mon corps beaucoup plus loin que ce qui est raisonnablement ou logiquement envisageable. Je crée dans une douce – Gianni participe à cette douceur- transe. La violence, la bave, l’exultation de mes émotions à être au monde sont tempérées par l’hommage au corps actuel du maître poussinien et bienveillant.

Cette série est construite autour du film historique et épique indien Baahubali et des Caprices de Goya.

La Grèce des Atrides rejoint l’Inde vivante et populaire auquelle s’adresse le film Baahubali qui rejoint la Rome antique, ut pictura poesis, et tout cela jonchent mon corps de femme, perpétuellement ébranlé par les représentations des prostituées, des mères et des vieilles femmes de Goya. Nous, corps dégradés et jouisseurs.

 

 

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